Lors du choix de thérapies, les critères suivants sont à observer, en tenant compte des principes pathophysiologiques et de la situation initiale du patient.
La poliomyélite et le syndrome post-polio sont des maladies neurologiques et nécessitent une thérapie de type neurologique. Les entraînements thérapeutiques de type avant tout orthopédique sont généralement moins profitables.
Les thérapies de renforcement musculaire sont généralement obsolètes, du fait qu’elles surchargent justement les motoneurones alpha déjà surmenés et provoquent en fin de compte leur destruction.
Les thérapies de maintien musculaire sont indiquées.
La thérapie doit s’opérer avec ménagement. Si elle provoque des courbatures ou d’autres effets semblables, c’est qu’elle a été trop intensive.
Du fait que les formes de paralysie sont très diverses, les développements de la maladie et en particulier les conditions de vie ou professionnelles ont été très variables et très diversifiées durant plusieurs décennies, tout comme les moyens d’aide à disposition (orthèses, fauteuils roulants, chaises roulantes électriques, etc), le programme de traitement doit être conçu de façon strictement individuelle. Des programmes rigides ou standards, ainsi que des thérapies de groupe ne sont donc généralement pas indiqués.
Lors de toutes les thérapies, le patient doit être guidé sur les séquences de mouvements et contrôlé par contact direct par le thérapeute. Cela signifie par exemple que le thérapeute doit aussi être présent dans l’eau durant l’aquathérapie. Un simple contrôle visuel depuis le bord du bassin ne suffit pas.